Témoignage reçu en juin 2006

 

Je m'appelle Jan-Luc et je suis né en 1968. Dans un immeuble depuis 1998, des antennes ont été installées en 1999 je crois par l'opérateur Diax. Mon anamnèse:

Suite à un accident de moto en 1999, le scaphoïde du poignet droit a été touché. Deux opérations, greffe de moelle et une vis, plâtre. Le rétablissement dure en général 6 mois. Dans mon cas, j'ai été à l'assurance de 1999 à 2004 suite à une nécrose de l'os incomprise des médecins.

En 2000, je suis devenu de plus en plus insomniaque, nerveux et angoissé. Les maux de tête ont commencé à survenir depuis que je passais mes journées entières à la maison.

A partir de 2002 - 2003, j'ai commencé à avoir des chutes de tension, vertiges et un état dépressif. En 2003, mon chien âgé de 3 ans a fait une attaque. Suite à cela, j'ai pris un 2ème chien qui est décédé à l'âge de 3 ans. C'était une chienne de race, avec pedigree, sans problème.

Depuis 2003 j'ai cumulé les symptômes, décrits à de multiples endroits sur Internet par les électro-sensibles et selon des études épidémiologiques, tels que :

Vertiges, nausées, vomissements, hausse de la température corporelle, tachycardie, état fiévreux avec réveil en forte sueur, mycoses aux pieds, maux de tête dans le haut de la nuque, troubles de la circulation, démangeaisons terribles, sinusite chronique, tremblements des mains, problème de mobilité, douleurs dans les membres et surtout les reins. Sifflements d'oreille, sang dans les selles qui a donné suite à une endoscopie, mais rien n'a été trouvé. Le médecin m'a dit qu'une cause possible était la prise de cocaïne, mais je n'y touche pas !

J'ajoute que j'avais des pertes d'appétit, j'ai perdu 8 kg en 8 ans à raison d'un kg par année. J'ai eu des troubles de la concentration et de la mémoire, parfois carrément des blancs, des trous de mémoire. Je devais aller dans un parc public pour étudier. Atteintes fréquentes de dyslexie. Une dernière chose me vient à l'esprit, tous mes plombages dentaires sont tombés entre 2000 et aujourd'hui.

Les chiens avaient un comportement anormal, ne voulaient pas monter les derniers étages, l'un était pris de tremblements, de crise de panique.

Tous ces maux ont persisté jusqu'en 2006, date à laquelle j'ai fait un infarctus, à 37 ans !

Mon médecin traitant, à qui je n'avais jamais parlé de mes antécédents de peur de passer pour un malade psychique, m'a annoncé qu'il ne m'aurait jamais cru que j'avais fait un infarctus, si je ne lui avais pas montré les documents de l'hôpital. Je lui ai expliqué que je mettais mon infarctus en relation avec les antennes posées juste en-dessus de mon lit. Il m'a simplement conseillé de déménager. Le vétérinaire m'a proposé la même chose.

Depuis le 4 juin 2006, je vis chez mon amie, désertant mon domicile que je ne visite que pour arroser les plantes et relever mon courrier.

Mon amie vivait dans mon appartement toutes les fins de semaine, du vendredi au dimanche. Elle a perdu notre enfant à 2 mois de grossesse en 2005 pour la deuxième fois. Le même événement était déjà survenu une année auparavant.

Je sais, par ailleurs, qu'une voisine a également perdu son enfant suite à une interruption de grossesse inexpliquée des médecins.

Toujours dans le même immeuble, plusieurs personnes ont des problèmes de santé identiques. Une fille de 25 ans (ex-candidate Suisse romande) s'arrachent des touffes de cheveux, laissant des endroits vides. Cela me rappelle que je perds abondamment mes cheveux, tout comme mes chiens leurs poils toute l'année.

A signaler également que les relations dans les familles ne sont pas au beau fixe mais que tout le monde a tendance à se prendre de bec. Les appareils électroniques subissent des dommages et dysfonctionnements dans tout l'immeuble, y compris l'ascenseur.

Pour terminer, j'aimerais dire que j'ai toujours cru que la téléphonie mobile était sans danger, à lire les journaux, regarder la TV, écouter la radio et lire les tonnes de publicité qui tombent régulièrement dans ma boîte aux lettres. Des femmes et des hommes qui rient jusqu'aux oreilles en face de leur téléphone portable, qui inspirent la confiance, le bonheur, le bien-être, la liberté...

Suite à mon infarctus et aux deux grossesses interrompues de mon amie, j'ai pris peur. J'ai questionné mes voisins. Peu à peu les langues se sont déliées. Une dame est morte dans l'immeuble et répétait inlassablement à son mari, de son vivant : « c'est cette antenne qui me détruit ».

Maintenant, je vis dans la peur d'être exposé aux ondes, de refaire un infarctus fatal.

Mon amie et moi vivons dans la peur d'une nouvelle grossesse interrompue, d'un enfant mort-né ou malformé.

Suite à tous ces événements, j'ai consulté Internet et suis tombé sur bien des Associations qui dénoncent cet état de fait. Ils se battent bec et ongle. En face, les gros sous de l'Industrie qui achète tout le monde et des autorités incapables de réagir.

Ma question :

Outre les atteintes à la santé et au bien-être intolérables et avérées que cette technologie provoque, combien de morts faudra-t-il encore avant que des mesures soient prises ?