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Bonjour à tous,

Voilà quelques mois que je me suis inscrite à ce forum, et aujourd'hui j'ai posté mon premier commentaire, alors je me présente.

En 2009, j'ai fait un burn-out, et je suis maintenant certaine que ce sont les ondes qui m'ont rendue malade.

En 2005 j'ai quitté la maison familiale (en montagne, dans la nature, en dehors du village) pour emménager en plaine, à la périphérie de la ville heureusement, et je travaillais dans un bâtiment agréable, dans un quartier point trop bâti encore, à côté d'un grand parc. J'allais travailler à pied, je marchais beaucoup, j'avais une vie sociale très remplie et je me sentais en pleine forme. En 2008, j'ai changé d'employeur et me suis retrouvée au centre-ville, au-dessus et en face de plusieurs cafés et restaurants, au-dessous d'un cabinet de dentistes. L'ère des smartphones débutait : mon collègue venait de s'offrir le premier iPhone. Les Wi-Fi fleurissaient partout. J'ai commencé à être de plus en plus fatiguée, à souffrir de migraines presque quotidiennes, d'une digestion complètement déréglée, j'ai beaucoup maigri. Mon emploi était des plus intéressants, mes patrons respectueux et agréables, mes collègues très sympathiques, je n'avais pas de stress permanent et faisais peu d'heures supplémentaires. Logiquement je n'aurais pas dû atteindre un tel état d'épuisement. En automne 2009, j'ai consulté mon médecin d'alors, en désespoir de cause (je dormais tous les week-ends sans parvenir à récupérer et ma digestion était devenue catastrophique). Je lui ai demandé si je pouvais souffrir de mycoses intestinales (un naturopathe venait de m'annoncer que j'avais une candidose). Elle m'a presque ri au nez en disant que cela n'arrivait que chez les personnes immunodéprimées. Mais, franchement, j'étais quasiment cela : dénutrie. Puis elle m'a conseillé de consulter un psychologue, ce que j'ai refusé. Et c'est tout. Pas d'analyses, pas d'examens. Epuisée, j'ai dû donner ma démission pour la fin de l'année et n'ai pas eu droit à un seul jour d'arrêt maladie. C'est mon mari qui m'a soutenue. Ensuite, je n'ai pas pu travailler pendant toute l'année 2010. Je dormais 12 heures par nuit et affreusement mal, ayant des douleurs à peu près partout, et si maigre que je devais toujours m'asseoir sur un coussin. Je n'ai même pas pensé à consulter de nouveau un médecin. Je pensais que j’allais mourir. En automne 2010, nous sommes retournés vivre à la montagne.

Au début 2011, mon mari m'a emmenée chez un autre médecin d'esprit plus ouvert, qui a effectivement diagnostiqué une candidose intestinale très sévère et une forte anémie. De plus, j'étais devenue intolérante au gluten. Il m'a fait 5 injections de fer et prescrit de nombreux compléments alimentaires. En parallèle, j'ai dû suivre un régime strict sans sucre ni levures pendant une année, qui m'a guérie de la candidose. Pour cela, j'ai été suivie par une spécialiste en nutrition. En juin de la même année, il m'a considérée comme guérie. Mais je ne me sentais toujours pas guérie. C'est seulement en janvier 2014, lors d'une consultation chez ma présente doctoresse, que j'ai entr'aperçu le bout du tunnel. Elle m'a entièrement prise au sérieux et a effectué de nombreuses analyses, a trouvé que j'étais empoisonnée au mercure et à l'aluminium. Elle m'a dit de but en blanc : si vous continuez ainsi, vous allez développer une maladie auto-immune ou un cancer. J'ai aimé sa franchise ! Elle m'a accompagnée dans des chélations régulières, mais très pénibles (fortes réactions). Puis elle m'a aussi prescrit beaucoup de compléments alimentaires et m'a fait des injections de vitamines, de calcium, et des perfusions de fer. Aussi, elle m'a prié d'éliminer tout plastique (qu'elle nomme "époxydes") de la cuisine (ustensiles, bouteilles en PET, etc.) et de faire attention aux produits chimiques. Cela faisait depuis l'enfance que je ne supportais pas certaines odeurs. Dans les faits, j'avais déjà banni depuis plusieurs années tous les produits de nettoyage synthétiques et les parfums. Elle m'a expliqué que mon foie travaillait un peu trop lentement (génétique) et que mon organisme avait de la difficulté à éliminer les molécules et métaux toxiques. De plus, il y a aussi une histoire d'histamine (allergies). J'ai également une forte intolérance au lactose (et probablement à la caséine).

C'est le Wi-Fi installé partout qui m'a permis de comprendre (nous n'avons jamais eu de Wi-Fi chez nous) : il est particulièrement insupportable pour moi. Puis aussi, nous avions un téléphone DECT qui m’empêchait de dormir. Nous l’avons bien vite remplacé par un téléphone filaire.

Ensuite j'ai pu recommencer de vivre, au début avec plus de bas que de hauts, puis la courbe s'est lentement inversée, d'autant plus que nous avons éliminé toutes les émissions d'ondes dans la maison. Ma doctoresse m'a redonné la santé et, sans les ondes, je serais complètement guérie et en pleine forme. La meilleure solution pour moi reste donc d'éviter les zones irradiées, ce que je puis faire très souvent, heureusement, mais cela signifie le confinement à la maison et un abandon de toute vie sociale. Dès que je suis soumise aux rayonnements, les céphalées, les nausées, les douleurs articulaires et l'extrême fatigue se manifestent rapidement, et je me sens comme "vidée" (diverses carences de fer, zinc, etc.)

Quant au travail, maintenant je peux le faire à domicile, car mon mari et moi travaillons ensemble. Sinon, je ne pourrais plus exercer ma profession dans notre monde affreusement pollué. Je me sens abandonnée de quasiment tous : amis, famille, relations. Heureusement que mon mari me soutient beaucoup. Si je devais choisir un seul mot pour illustrer ma situation ce serait : l’isolement.

Nous avons l’immense chance, pour le moment, de vivre dans un quartier sans antennes-relais, Dieu merci. Grâce à Pierre Dubochet, nous avons assaini notre maison, surtout mon bureau, car le travail à l’ordinateur me fatiguait beaucoup et me donnait des douleurs articulaires. Mises à la terre des appareils, branchement de multiprises blindées m’ont beaucoup soulagée. Et il a trouvé qu’un haut-parleur, dont le constructeur nous avait confirmé qu’il n’émettait pas d’ondes si éteint, émettait du Bluetooth en continu, même éteint ! Ce petit appareil m’a donné un mauvais sommeil pendant près de 2 ans. Immédiatement après l’avoir enlevé, j’ai pu enfin bien dormir, profondément, comme jamais depuis 10 ans.

Pour mon avenir, je n’espère pas grand-chose, car je constate que les émissions continuent d’augmenter partout, la 5G est installée, malgré les études accablantes depuis des décennies, malgré les appels de scientifiques du monde entier. Seule ma foi me permet de tenir le coup, la conscience que toute vie est précieuse, la petite idée que j’ai ma minuscule pierre à apporter sur la terre, et l'Espérance d'un monde meilleur. Quant aux gouvernements et industries qui continuent, en toute connaissance de cause, de développer et de favoriser ces technologies sans-fil qui nous empoisonnent, ils ont une très grave responsabilité. Torturer des personnes n'est ni plus ni moins un crime.

Merci et bon courage à vous tous

Bonjour Lyne,

Merci pour votre témoignage détaillé.

Effectivement, votre expérience correspond très largement à ce que les personnes impactées par le syndrome des micro-ondes doivent endurer. Au final, après mille et une précaution et réformes, on retrouve la santé mais on perd sa source de revenu et ses relations sociales et même familiales.

Tout cela est un drame dont nos autorités ne veulent rien savoir, malheureusement.

Pour peu que l'électro-hypersensibilité se propage à 50% de la population, ce qui est très vraisemblable, considérant les cas de la maladie des télégraphes et celui des radaristes, qui pour la moitié d'entre-eux tombaient malade de l'électricité chronique, on se demande comment l'économie et le pays va bien pouvoir fonctionner.

Nos autorités préfèrent ignorer les leçons du passé, afin de préserver les industries et leurs profits. Notons au passage que la Confédération est actionnaire majoritaire de SwissCom...

Courage!

Bonjour Pierre,

Merci pour votre gentil message.

Swisscom détenue à 51% pour la Confédération, et pas un parlementaire pour poser la question du conflit d'intérêts flagrant. Pour pallier le manque de personnel encore opérationnel (50% selon vos estimations), les entreprises ne pourront même pas faire appel à l'immigration, puisque quasiment toute la population mondiale est fortement irradiée et que les gens sont déjà malades dans de nombreux pays. Qui fera encore tourner l'économie sans les "petites mains" ? Et qui achètera encore leurs produits, avec un pouvoir d'achat très réduit ? Les industries ne veulent même pas voir qu'elles aussi courent à la catastrophe. Je me demande parfois si cela tient de la stupidité ou d'une vision pas plus longue que le bout du nez.

Hélas, il faut attendre qu'il y ait plus de malades, quelle situation horrible ! Je ne souhaite à personne d'endurer nos souffrances, sauf peut-être aux responsables EMF de l'OMS, à ceux de l'ICNIRP, à nos Conseillers fédéraux aussi et à d'autres dirigeants. Ainsi, l'expérimentant dans leur chair, ne pourront-ils plus nier les effets des micro-ondes, ni les personnes qui en souffrent. Ce serait salutaire pour eux...

Courage à vous aussi !

Bonjour Lyne,

Saviez-vous que Mauritz Leuenberger, le Conseiller fédéral en charge du DETEC vers 2000 était (est probablement encore) EHS? Cependant, il n'a rien entrepris pour abaisser les limites des RNI, malgré notamment la demande d'une enfant également impactée
www.ktipp.ch/artikel/artikeldetail/morit...mit-dem-elektrosmog/ ..

C'est dire que quant il y a des milliards en jeu, la logique va toujours en direction les gains maximaux!

Ci-dessous une traduction de l'article de K-Tipp.
www.robindestoits.org/Le-President-du-Co...des-champs_a214.html

Le Président du Conseil Fédéral Suisse abandonne son logement car il est fortement pollué par des champs électromagnétiques
Extrait du mensuel suisse allémanique d'association de consommateurs K-Tipp en 1999 - traduit du suèdois par Teslabel.be

Le Président du Conseil Fédéral Suisse abandonne son logement de fonction à Berne parce que celui-ci est fortement pollué par des champs électromagnétiques.


En privé, le Président fédéral suisse Moritz Lauenberger se protège à grands frais contre la pollution électromagnétique. Cependant, en tant que Ministre de l'Energie, il a imposé des valeurs limites que même les médecins de la Fédération Médicale Helvétique (F.M.H.) considèrent comme beaucoup trop élevées.

Vanessa Omlin, âgée de 11 ans, de Wolerau SZ a écrit en juin 2000 à M.Leuenberger, Ministre de l'Energie "Beaucoup de gens ne peuvent plus dormir à cause des rayonnements des antennes de téléphonie mobile. Ma sœur et moi avons également des douleurs." Vanessa et sa famille vivent dans une maison entourée de cinq antennes relais de téléphonie mobile. La famille souffre depuis des années de troubles de la santé attribués aux rayonnements des antennes relais. Et pourtant personne ne prend leurs doléances au sérieux (K-Tipp 17/99).

Quelques semaines plus tard, Vanessa reçut une lettre de Philippe Roch, directeur du Bureau Fédéral de l'Environnement qui dépend du Département de M. Leuenberger . On peut y lire : "Les douleurs et les troubles du sommeil sont un fait" et "Nous vous conseillons de garder les yeux ouverts et de ne pas vous fixer sur les antennes de téléphonie mobile".


Assainissement important de l'habitation privée.

Le supérieur hiérarchique de Roch, Moritz Leuenberger aurait sans doute dû avoir plus de compréhension pour les plaintes de la jeune fille. En décembre 1997, le Conseiller Fédéral lui-même a fait mesurer les champs électromagnétiques dans son habitation se trouvant à proximité de l'Hôpital Pédiatrique de Zürich. Dans une habitation proche un enfant était atteint de leucémie.

Dans toute la maison, les spécialistes de l'Institut d'Electrotechnique Biologique (I.B.E.S.) ont mesuré "des champs électriques élevés". De même, les spécialistes de l'I.B.E.S. ont enregistré des niveaux élevés de champs à hautes fréquences, niveaux considérés comme élevés, selon l'aspect biologique. Ces champs de téléphonie mobile provenant des antennes proches de l'Hôpital Pédiatrique.

Moritz Leuenberger et sa compagne Gret Loewensberg ainsi que leurs voisins décidèrent de "réaliser le blindage électromagnétique" de leur résidence. Les travaux réalisés étaient imposants selon Josef Peter, Président de l'I.B.E.S. Les électrobiologistes ont dû entre autres placer des "coupe-circuit automatiques de réseau" , "supprimer les courants électriques circulant dans les conduites d'eau et de chauffage" et reconcevoir les mises à la terre. Les assainissements ont coûté au total plusieurs dizaines de milliers de francs suisses.



En janvier 1999, le Ministre de l'Energie a également fait mesurer les champs électromagnétiques dans son logement de fonction situé dans la vieille ville de Berne. Ici, les spécialistes de l'I.B.E.S. ont relevé des niveaux très élevés de rayonnements provenant de l'installation de l'habitation et des antennes de téléphonie mobile voisines. Ces niveaux étaient estimés considérables selon un point de vue biologique. Une opération de blindage et d'assainissement total furent hors de question, étant donné la "complexité de la configuration". Quelques mois plus tard, le Ministre de l'Energie quitta ce logement. Via son porte parole Hugo Schittenheim, il communiqua à K-Tipp "Le Conseiller Leuenberger n'a pris à ce sujet aucune position".


Les médecins de la Fédération Médicale Helvétique (F.M.H.) exigent d'autres valeurs limites de champs

Ruth Gonseth, Conseillère Nationale des Verts ne comprend pas Leuenberger. "S'il change d'habitation à cause de la pollution électromagnétique, mais n'impose pas de valeurs plus basses, il laisse à l'abandon les gens qui n'ont pas la possibilité de changer de maison."

La valeur limite d'exposition aux antennes relais de téléphonie mobile est fixée en Suisse à 6 Volts par mètre. L'association des Médecins suisses (F.M.H.) et le Groupe des Médecins de la Protection de l'Environnement (Aef U) considèrent que cette valeur est trop élevée. Les deux associations ont ensemble en janvier 2001 exigé de l'Etat Fédéral Suisse une application de valeur limite située au dixième de la valeur actuelle, c'est à dire concrètement 0,6 Volt/mètre. Ils déclarent que cela est nécessaire pour assurer la protection de la santé publique.

Bernhard Aufdereggen, Président de l'Association des Médecins de la Protection de l'Environnement déclare : "Il existe des indications scientifiques permettant d'affirmer que des troubles de la santé peuvent également se manifester pour des rayonnements se situant en dessous des valeurs limites suisses. Les personnes habitant à proximité des antennes relais de téléphonie mobile se plaignent entre autres de troubles de la qualité de vie comme la perte du sommeil, les maux de tête, les malaises, et les douleurs des membres".

En décembre 2000 encore, le Conseiller d'Etat M. Leuenberger ne voulait toujours pas admettre ces revendications. Suite à une interpellation parlementaire du Conseiller National FDP Duri Bezzola, le Conseiller Fédéral M. Leuenberger a répondu : "Il n'est pas question de restreindre encore les valeurs limites !"

Merci beaucoup Pierre.

J'avais lu dans la brochure de Pierre Dubochet que M. Leuenberger avait changé de logements en raison de la pollution électromagnétique, cependant je n'en savais pas plus. Article très intéressant mais choquant. Je me demande comment il a pu assurer ses fonctions en étant EHS ? Il devrait être traduit en justice... Enfin, la justice humaine est bien imparfaite (rien qu'à voir le Tribunal fédéral donnant raison à Swissgrid pour le tracé de la ligne THT Chamoson-Chippis passant juste à côté d'une école) mais je crois à la justice divine. Ceux qui se sont bien rempli les poches sur terre, ont eu du mépris pour autrui et pour ceux qui souffrent : ils n'emporteront pas leur compte en banque ni leurs privilèges de l'autre côté et devront répondre de leurs actes. Ca me réconforte de le penser. Et je préfère encore être à ma place qu'à la leur !

Les Conseillers fédéraux ont perdu toute crédibilité à mes yeux. Ils accommodent les grandes entreprises et se fichent bien de la population.