SURVIVRE EN CAGE

SURVIVRE EN CAGE

En été 2011, à 47 ans, j'ai constaté une dégradation de mon état de santé général avec des troubles importants et variés –vertiges, acouphènes transitoires et permanent, céphalée apparaissant durant la nuit et persistantes durant des jours, insomnies dès 2-3 heures du matin, sautes d'humeurs, apathie, palpitations cardiaques et bradycardie, baisse d’acquitté visuelle, décollement du vitré des yeux, cholestérols totalement hors norme, saignement gingivaux, purpura, trépidations musculaire des paupières, cuisse, pectoraux, etc. —malgré une condition physique autrement bonne et pratiquant le jogging tous les deux jours—. C'est un article paru dans Science & Vie qui révélait la découverte que les neurones ne communiquent pas uniquement via les synapse, mais également vie des champs électromagnétiques (C.E.M.) en trois dimensions. La valeur de ces CEM sont de l'ordre de 1 mV/mm soit 1 Volt par mètre. Il m'a semblé bizarre que le cerveau puisse fonctionner parfaitement sachant que les normes suisses permettent des niveaux de 61 V/m en général et 6 V/m dans les endroits habités qui sont tous envahis par les technologies sans fil. C'est un peu pour notre système nerveux (cerveau en tête) comme si on devait comprendre un message chuchoté dans le vacarme d'un chantier d'excavation. Je me suis dit qu'il y avait une incohérence dans notre niveau d'irradiation en CEM au quotidien.

Après avoir consulté sept médecins, dont des spécialistes, et procédé à de nombreuses analyses, nous avons écarté l'intoxication aux métaux toxiques ainsi que la boréliose de Lyme dont les symptômes peuvent être très voisins. Ainsi les médecins ont décrété que j'étais en parfaite santé, mettant ces troubles sur le compte du psychosomatique. Alors mon périple médical s'est poursuivi chez un psychologue dont j'avais espoir qu'il me disent qu'effectivement ce phénomène était connu dans son monde professionnel et qu'une bonne psychothérapie allait me sortir de cet enfer. Malheureusement, le spécialiste ne me laissa aucun espoir de ce côté et je dus donc me résigner et accepter d'être frappé de plein fouet par ce que l'on appelle aujourd'hui le syndrome d'électro-hypersensibilité (E.H.S.) autrefois appelé syndrome des micro-ondes.

Dès la fin de l'été 2011, après avoir effectué des mesures des CEM dans mon entourage et constaté l'ampleur du désastre électromagnétique, j'ai réorganisé ma vie en supprimant toutes sources de pollution électromagnétique dans mon entourage immédiat, et les symptômes se sont nettement calmés. Notons que durant cette période de réforme et du fait que l'installation électrique de notre habitation présentait également de très hautes valeurs (700 V/m par endroits), j'ai principalement vécu en extérieur, dans notre jardin, ne rentrant que pour dormir et travailler à des endroits assainis par des méthodes expérimentales et provisoires dans le but de survie. De même, je me suis équipé de vêtements de protection, qui du T-Shirt et casquette sont peu à peu devenus intégraux, y compris le visage et les yeux tant je remarquais que ma condition physique s'améliorait durant ce processus de réforme électromagnétique.

Aujourd'hui, trois ans plus tard, ma santé est redevenue excellente, tous les symptômes ont disparu, sauf en cas d'irradiation accidentelle où certains d'entre-eux réapparaissent alors. Seuls subsistent un acouphène et les vitré des yeux qui ne peuvent pas se « réparer »... Dommages définitifs d'une aventure dans l'ignorance d'un phénomène pourtant connu de très longue date mais totalement occulté dans la civilisation occidentale. Des connaissances m'ont même dit qu'elles m'ont vu rajeunir !
Nous sommes des êtres dont une grande partie du fonctionnement électromagnétique est aujourd'hui profondément perturbé par tous nos appareils électriques et sans fil micro-ondes.

A noter que la découverte du phénomène perturbateur fut rendue difficile du fait que les symptômes aigus n'apparaissent chez moi qu'avec environ 14 heures de décalage (hystérèse) par rapport au moment d'irradiation principal. Avec un peu de recul, je peux aujourd'hui estimer que l'essentiel de ma sensibilisation était la conjonction des irradiations aux micro-ondes de mon téléphone DECT à 1.5 mètre derrière ma place de travail durant 9 ans, du Wi-Fi durant un an et des CEM basse fréquence de l’installation électrique désuète de notre habitation.

Le plus pénible reste d'accepter la privation des libertés de déplacements (villes et campagnes irradiées), vestimentaire (port de vêtements blindés obligatoire), d'identité (cagoule ou masque et lunettes), civiques (administrations, polices, hôpitaux, etc. irradiés), parentales (réunions de parents, spectacles, etc.), professionnelles (lieux professionnels irradiés -perdu un emploi). Le regard des autres souvent abominé ou goguenard, parfois les forces de l'ordre débarquent sur plainte, pour soupçons d'actions illégales sous couvert d'une cagoule...

De surcroît le déni systématique de l’existence de l'hypersensibilité par nos autorités et nos médecins, —qui a par ailleurs été constatée parmi les professionnels des radars dès les années 1930—, afin de préserver une industrie rapportant des sommes colossales laisse un goût d'injustice flagrante, voire de dégoût pour une société abjecte qui sacrifie certains citoyens afin de préserver les bénéfices indécents d'une oligarchie !

Pierre