Par Roger Lenglet et Marie Grosman

menace_sur_nos_neuronesLe livre, « Menace sur nos neurnes » de Marie Grosman, spécialiste en santé publique et santé environnementale, et Roger Lenglet, philosophe et journaliste d'investigation, publié en 2011, était le fruit de 15 années d'enquêtes.

Il parle de l'étendue du fléau des maladies qui affectent le cerveau et le système nerveux et les liens environnementaux avec ces maladies : métaux lourds, pesticides, vaccins à l'aluminium et au mercure pour les bébés, gavage médicamentaux des personnes de tout âge, résidus des médicaments dans l'eau du robinet, amalgames, nanoparticules, champs électromagnétiques. 

Nous vivons, disent-ils dans « une société où l'on se fait ronger le cerveau ». « Les affairistes (industries pharmaceutiques, agroalimentaires, et les assurances) transforment la situation en un vaste marché. » ... « Les politiques préfèrent négliger les causes de l'hécatombe, mettre les moyens publics au service de l'industrie pharmaceutiques et favoriser le développement de structures privées de prise en charge des malades... La plupart des chercheurs – partenaires scientifiques des autorités sanitaires et politiques, se focalisent sur des paramètres très éloignés des causes et ainsi tardent l'action préventive et contribuent à sa paralysie. » 

Le dernier chapitre, « Que faire ? » offre des solutions :

  1. Limiter l'inhalation des substances neurotoxiques dans la ville, la campagne, l'intérieur de la maison, au travail.
  2. Réduire l'ingestion des substances neurotoxiques par les emballages, les plastiques, l'alimentation (mieux manger aliments bio ou locaux de saison pas ou peu traités), se renseigner sur l'eau de boisson
  3. Limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques : protéger surtout les enfants, privilégier les appareils avec fil, éviter de téléphoner lors de déplacement (train, voiture), téléphoner avec une oreillette
  4. Faire un « bon usage » des médicaments : rechercher la cause du trouble au lieu de vouloir en atténuer les conséquences, lire les notices des médicament (les revues indépendantes, « Prescrire » et « Practiques, » apportent les informations précieuses).
  5. Limiter l'exposition aux neurotoxiques présents dans les soins dentaires et les vaccins : refuser la pose d'amalgames et regarder la composition des vaccins pour éviter ceux qui contiennent le thimérosal et les sel d'aluminium
  6. Rechercher les causes de sa maladie : rechercher les conseils d'associations de patients indépendantes du lobby pharmaceutique et s'attaquer aux causes pour chercher les médecins ou professionnels de santé formés au diagnostic d'intoxications chroniques d'origine environnementale
  7. Se détoxifier
  8. S'engager dans les actions collectives : rejoindre des associations locales et nationales mobilisées sur les questions de santé environnementale afin de faire progresser la prévention.

Le livre termine par ces mots : il faut « que des forces citoyennes se mobilisent et contraignent les politiques à accepter la démocratie sanitaire qu'il faut bâtir ensemble. Cela passera par une remise en question d'un système de santé exclusivement centré sur l'approche thérapeutique » et cette question cynique : « Les politiques, attendent-ils que les entreprises aient trouvé comment transformer la prévention en argent pour enfin le soutenir ?  (source: http://mieuxprevenir2.blogspot.com/)