police LausanneCommentaire rédigé par Meris Michaels (Mieux Prévenir) et publié dans la 24 heures du 2 juin, à propos de l’article intitulé «La Police dégaine l'humour noir..." paru le 6 mai 2015.

On estime que deux tiers des piétons mènent une conversation téléphonique pendant qu'ils se déplacent. Bien que la technologie sans fil soit utile, elle risque de se retourner contre nous de manière meurtrière, comme l'accident qui a pris la vie d'un adolescent à Genève. Les associations de sensibilisation des risques de cette technologie sont impuissantes face à l'emprise permanente sur les utilisateurs et le silence des autorités devant la nocivité de ces gadgets.

Pourtant, les mises en garde existent telles que l'ordonnance adoptée par la ville de Berkeley en Californie, avisant les acheteurs des téléphones mobiles: si vous portez ou utilisez un téléphone mobile allumé et connecté au réseau, se trouvant dans la poche du pantalon ou le soutien-gorge, vous pouvez dépasser les directrices fédérales sur l'exposition au rayonnement de radiofréquences. Ce risque potentiel est plus élevé chez les enfants...

Autre mise en garde : l'Appel aux Nations Unies du 11 mai 2015, signé par 200 scientifiques de 40 pays, demandant les mesures plus protectrices pour limiter l'exposition aux technologies sans fil et la sensibilisation du public des risques pour la santé, surtout des enfants et des femmes enceintes.

L'impact de l'accident à Genève était immédiat et choquant. Sommes-nous aveugles devant l'impact à long terme sur la santé des millions d'utilisateurs de la technologie sans fil? L'initiative de la police lausannoise de lancer une campagne prévenant les piétons du danger de l'inattention est louable. Le lancement d'autres campagnes de sensibilisation est essentiel car les risques pour la santé des téléphones mobiles comme les tumeurs cérébrales peuvent être aussi meurtriers.

Meris Michaels

 

Lien vers le clip de la Police Lausannoise sur Youtube